→ BE WHO YOU ARE


CHAPTER ONE ✿ WHERE WE GONNA GO FROM HERE

« Je m’en vais, pour de bon cette fois ! MERDE QUOI, tu m’entends ? JE-M’EN-VAIS, j’en ai marre ! »
« Je t’en pris, ne te gène pas. T’as qu’à laisser tes filles ici aussi, on se demande qui s’en occupera »
« Si tu étais véritable père, c’est toi qui t’en occuperai ! Mais tu n’es même pas fichu de t’occuper de ta pauvre petite personne alors à quoi bon ! T’es qu’un gros con alcoolique ! »
« Je te défends de m… »
Un cri tonitruant avait saturé ce qui aurait été une menace digne d’un père de famille particulièrement violent, le cri d’une femme battue, humiliée, faible, qui aurait déjà quitté le foyer il y a bien longtemps si elle ne craignait pas d’atteindre ses filles, elle n’avait jamais pensé qu’en le quittant, ça aurait peut être été ce qu’il y avait de mieux pour elles. Aujourd’hui il était trop tard, Rebecca & Jules étaient déjà hantée par une enfance plus que révoltante, une enfance violée par cet homme qu’elles haïssaient tant désormais, leur père. Cappie était dans sa chambre, les larmes aux yeux, pourtant elle s’était promis de ne plus jamais pleurer ce que sa mère endurait pour elle, pour sa sœur, à chaque fois, elle se répétait qu’elle devait rester forte, agréable pour elle, elle avait l’impression d’être cette source de problèmes qui avait fait que son père devienne celui qu’il était aujourd’hui, parce qu’avant, de ce qu’on lui racontait, c’était quelqu’un de fantastique, de chaleureux, de bienveillant… puis il avait plongé dans l’alcool, et depuis chaque soir était le même calvaire … La jeune fille de 16 ans soupira et ferma les yeux pour essayer d'atténuer les cris, les objets qui se brisaient en tombant sur le sol ou lancé contre les murs de la maison. Personne ne savait ce qui se passait dans la résidence des Earnshaw, cette famille si parfaite et si heureuse en présence de la foule. Mais ne dit-on pas qu'il ne faut jamais se fier aux apparence? Chez les Earnshaw c'est exactement ce qui se passe. Personne ne soupçonnerait Monsieur Paul Earnshaw d'être un alcoolique, un mari et un père violent, non personne. Derrière les rideaux de la grande résidence se cache en réalité un véritable enfer dont tout le monde ignore.
Les cris se poursuivaient, puis on frappa à la porte, la jeune brune leva les yeux, le soulagement envahit tout d’un coup son cœur, un soulagement sans pareil, celui qu’elle éprouvait à chaque fois qu’elle était avec lui … Warren ... Son jardin secret, tout ce qui faisait son bonheur. Ils avaient grandis ensembles, sous le même toit, lui avait des parents formidables mais trop absents, elle avait des parents détestables mais trop étouffants. Il lui adressa un pâle sourire, de ceux qui la réconfortaient quand même, et s’assit auprès d’elle, parterre, juste en dessous de la fenêtre, il la prit dans ses bras et resta ainsi durant quelques minutes. Cappie ne bougea pas pour autant, elle l’avait laissé faire, c’était la seule et unique personne qu’elle laissait faire à vrai dire. Il était son petit monde, il était la seule personne avec laquelle elle pouvait être elle même, la seule personne qui connait tout ce qui se passe dans sa vie. La seule personne avec qui elle se sent en sécurité.
« Ça va aller, bientôt, tu seras majeure, tu pourras juste … sortir d’ici et aller faire ta vie ailleurs ». Elle le regarda d’un air éploré, sans aucune parole. Dans ces moments là, elle préférait rester calme, muette, il le savait bien, alors il continua tout simple, cette fois-ci, un sourire aux lèvres. C'était souvent lui qui faisait la conversation, il parlait parfois des heures sans s'arrêtait, il continuait à débiter un nombre incalculable de bêtises juste pour obtenir un petit sourire de son amie. Un simple et faible sourire lui suffisait.
« On se prendra un appartement tout les deux et on fera la fête tous les jours » il avait réussi à la faire sourire à son tour. Elle le regarda. Sans vraiment comprendre ce qu'il disait, oh bien sûr elle comprenait elle n'était pas idiote, mais elle ne pensait pas que cela soit possible un jour. Elle semblait perdue, elle pensait qu'elle serait à jamais prisonnière de cette famille dysfonctionnelle. « Un appartement ? T’es vraiment sérieux à ce propos ? et ma soeur on en fait quoi, on l'enferme dans le placard?» « Bonne idée non je plaisante on prend ta soeur avec nous! Et je tiens à dire que je commence les recherche dés demain », elle sourit et se recula pour pouvoir voir son visage. Elle croisa les jambes et elle regarda un bref instant la porte de la chambre, elle avait entendue des pas se rapprocher, elle avait tellement peur qu'il rentre. Elle avait peur qu'il le mette encore une fois à la porte comme un mal propre. Son père ne supportait pas d'avoir ce jeune homme, Warren, à la maison et encore moins dans la chambre de sa fille. Cette dernière fermer souvent à clés lorsqu'ils étaient ensembles, simplement de peur qu'il n'entre furieux et qu'il s'en prenne à Warren. Le jeune homme la rappela à l'ordre, elle le reposa son regard à nouveau sur lui.
« Tu délires ! », soudain, elle en avait presque oublié les disputes qui jaillissaient de l’autre côté de la porte, il l’avait juste fait voyagé avec lui, il lui avait donné espoir. « On va être coloc’, tu verras ! Je te ferais même à manger, ce que tu veux, on regardera des match de foot en mangeant une pizza et en buvant des bières, et je te laisserais même supporter les kings». Elle hocha la tête, pas vraiment convaincue que cela arrivera un jour, elle lui lança un simple « Si tu le dis », Warren lui prit les mains et la regarda droit dans les yeux « Mais oui j’le dis, et je vais le faire ! je te le promet.».

CHAPTER TWO ✿ FIRST DAY OF MY NEW LIFE

Les derniers jours de lycée sont comme les derniers jours d'une colonie de vacances. Un dangereux mélange d'euphorie et de fatigue envahit les esprits. Les moniteurs sont agités, on en a tous assez de la nourriture, on a tous impatience de prendre le bus et de rentrer à la maison. Et puis on se rend compte que quitter la colonie c'est se séparer, et il y a des personnes avec qui on voudrait rester pour toujours. Oh bien sûr on dit que l'on restera en contact, mais à force on se perd de vue. Cappie voulait partir de ce lycée au plus vite et pourtant elle y serait bien resté un an de plus. Aujourd'hui c'était un grand jour pour Cappie, elle allait prononcé son discours pour sa promotion, elle était honorée mais aussi stressée. Elle était plutôt à l'aise en public, mais là ce n'était pas pareil que de parler devant ses camarades sur tel ou tel sujet. Là c'était plus grand, plus important. Son discours aller conclure les quatre années de lycée, ses camarades allaient la juger, la regarder, ils allaient se rappeler toute leur vie si elle faisait une seule gaffe, minime soit-elle, elle n'avait pas droit à l'erreur. Elle avait sa toge bleue et son petit chapeau carré, typique des remises des diplômes, elle faisait les cent pas au bord de la scène, dans deux heures elle se retrouverait seule devant une grande foule. « Ne stresse pas Cappie, tu vas y arriver, tu es la meilleure. Tu es la capitaine des cheerleader tu peux tout faire.», la jeune lycéenne se retourne vers la voix familière, Jules se tenait là devant elle. Cette même Jules qui disait ne pas vouloir se "faire chier" à cette "remise des diplômes débiles" « Mais serait-ce miss-je-trouve-toutes-ces-traditions-stupides? Merci sœurette, je sais que je suis la meilleure»Cappie se mit à rire avec sa sœur, et elle alla s'assoir à côté d'elle. « Tu verras quand tu seras dans la même situation que moi, tu rigolera moins.» « Oh je t'arrête de suite, je ne serais jamais à ta place, je ne suis pas un cerveau comparé à toi. Je n'aie pas eu le gêne de l'intelligence, tu as tout pris» Les soeurs Earnshaw étaient différentes l'une de l'autre,ke jour et la nuit, et pourtant elles s'adoraient. Oh bien sûr elles se taquinaient de temps en temps mais tout finissait toujours par s'arranger.

«Il y a deux ans, j'avais peur de vouloir quoi que ce soit. Je pensais que vouloir amenait à essayer et qu'essayer conduisait à l'échec. Mais maintenant, je ne peux m'empêcher d'en vouloir plus. Je veux m'envoler en première classe. Je veux voyager en Europe pour mon travail. Je veux être invitée à la maison blanche, je veux découvrir le monde. Je veux me surprendre moi même. Je veux être importante, être la meilleure personne possible. Je ne veux plus que ce soit les autres qui me définissent, mais moi même. Je veux gagner et qu'on soit content pour moi. Je veux perdre et m'en remettre, je ne veux pas avoir peur de l'inconnu. Je veux devenir quelqu'un de généreux au grand cœur comme les autres l'ont été pour moi. Je veux une vie intéressante et surprenante. Je ne pense pas forcément obtenir tout ça, je veux juste en avoir la possibilité. L'université est synonyme de possibilités. La possibilité que les choses changent. et j'ai hâte et vous?» Maintenant qu'elle avait fait son discours elle était soulagée. Elle affichait un grand sourire, elle vit sa petite sœur lever les pouces et Cappie lui tira la langue. Ça y'est elle allait rentrer à l'université, les choses allaient changés. Tout serait différent du lycée. Le reste de la soirée se passa très bien, les terminales avaient organisé une soirée dans le gymnase du lycée, et ils avaient même laissé passer les plus jeunes. Ce soir tout le monde ferait la fête ensemble. Cappie & Jules avaient quitter la fête ensembles, il était assez tard et Cappie n'avait qu'une seule envie c'était de se retrouver sous sa couette. Elles avaient donc passer une bonne petite soirée, et il se faisait quelques peu tard quand Cappie essayait tant bien que mal de rejoindre les bras de Morphée. Sauf qu'elle fut quelque peu interrompue par son adorable sœur, qu'elle aurait bien voulu assommer à ce moment là, comme à son habitude passer une certaine tranche d'heure n'arrivait plus à dormir et se trouvait dans l'obligation de poser des questions inutiles. Et dieu sait qu'elle en avait un stock de questions inutiles. Elle était sans gêne cette enfant et pour cause elle avait finit par se réveiller et par conséquent troubler le sommeil de Cappie, qui soyons honnête est sacré pour elle. Comme à chaque fois qu'on la réveillait "de force" se mettait en rogne et avait une humeur de chien jusqu'à ce qu'elle puisse retourner se coucher. Oui Cappie était désagréable c'était un fait incontestable. Le pire dans toute cette histoire c'était que la question de Jules concernait Warren. Enfin même si elle l'avait réveiller , elle était bien obliger de l'excuser car c'était et ça resterait sa petite Jules par conséquent elle avait tout les droits c'était la règle. Enfin plus ou moins.
« Cappie tu dors?», on vous l'avait dit questions idiotes, et comme l'expression le dit si bien question idiote, réponse idiote «Non Jules je fais un tennis là. Bien évidemment que je dormais, et tu as remarqué que je le met au passé le verbe hein??!!! » «C'est bon calme-toi. Il fallait juste que je te demande un truc.» «Okay mais dépêche on pas toute la nuit, j'aimerai dormir, et en plus j'ai mal au crâne.» «Ouh qu'est-ce que tu peux être chiante. Bon voilà. Je me demandais. Il se passe un truc entre toi et....Warren?», alors là pour être réveiller Cappie ne pouvait pas l'être plus. Mais d'où sort cette question? Warren & Cappie. Pff quelle idée. «QUOI? POUR L'AMOUR DE DIEU NON. POURQUOI?», Jules se tourna vers sa soeur et posa sa tête sur son bras, «Depuis quand tu crois en dieu toi?»
Cappie lui donna un regard noir, ce dont elle avait le secret dans ces moments là. «Non pour savoir. Je m'informe juste.», Cappie ne pouvait pas poser la question «Ne me dis pas que tu vas te le faire quand même? et puis d'abord c'est hors de question, tu n'as que 15 ans depuis quand une gamine de 15 ans pense au sexe hein?», Jules sourit à sa sœur, «Je ne pensais à ça, à coucher avec lui, je pensais juste à sortir avec lui en plus il refait une année alors...tu vois sortir avec un dernière année ça en jette», Cappie soupira «Désespérant Jules, désespérant. Bonne nuit.» la jeune brune lui tourna le dos et essaya de chasser l'image choquante qu'elle avait dans la tête Jules & Warren ensemble la bonne blague. «Bonne nuit ma Cappichou.»

Aujourd'hui est un jour ensoleillé mais triste pour les filles Earnshaw. Cappie partait aujourd'hui pour l'université. Nous devons tous grandir un jour, et ce jour là était arrivée à la porte de Cappie. Elle allait pouvoir voler de ses propres ailes. Mais quelque chose l'empêchait de savourer ce moment pleinement, elle ne voulait pas quitter sa petite sœur, pourtant elle l'a souhaité plusieurs fois, quand elle était énervée contre Jules elle souhaitait déjà être loin d'elle, elle n'aurait plus à la supporter, elle serait tranquille et pourtant elle ressentait tout le contraire aujourd'hui. Elle était triste de quitter Jules, de pouvoir la voir que pour les fêtes de noël. Grandir signifie une chose : indépendance. Tout le monde souhaite l'être à un moment, parfois on va utiliser les autres personnes pour y arriver. Parfois on le trouve en nous, sans qu'on l'attende vraiment. Et parfois notre indépendance vient en sacrifiant quelque chose. Et ce prix là peut être très élevé. Mais nous ne devons jamais abandonner. Cappie doit sacrifier sa sœur dans un sens, elle doit la laisser seule ici avec sa mère. La jeune brune était allongée sur son lit, elle regardait le plafond tout en écoutant Kings of Leon. Elle ferma les yeux un instant, juste pour profiter de ce dernier moment dans la maison de son enfance. Houston est très loin de Sacramento, 2558 km sépare les deux villes. Elle se tourna sur le côté pour se reposer, elle n'entendit pas Jules rentrer dans la chambre, cette dernière se coucha à côté de Cappie, elle lui piqua un écouteur et lui sourit juste. Elles restèrent là toute les deux pendants deux heures, sans rien dire.
«Je dois y aller, le taxi m'attend..», Cappie tenait son sac dans la main, et regardait le taxi en bas de l'allée. «Amuse toi bien. Pas trop de bêtise et tu vas me manquer, mais on s'appelle okay?» , Cappie acquiesça et pris sa sœur dans ses bras. Elles s'étaient promis qu'aucune d'elle ne pleurerait aujourd'hui. Cappie monta dans le taxi et fit un dernier signe à Jules. C'était officiel elle devenait une étudiante indépendante.

CHAPTER THREE ✿ THERE'S A POSSIBILITY

« Mademoiselle Earnshaw récité moi l'article 128.2 s'il vous plaît » la jeune étudiante se trouvait à présent dans l'amphithéâtre de la faculté de droit où elle s'était inscrite l'année dernière pour éventuellement devenir avocate ou bien notaire malgré le fait qu'elle était certaine qu'elle n'allait pas continuer dans cette voix plus tard, mais elle savait qu'il lui fallait un bon diplôme alors pourquoi celui de droit. Depuis toute petite elle a toujours été passionnée par ce genre de chose, la justice, les plaidoiries, les enquêtes....alors c'était donc naturellement qu'elle s'était dirigée dans cette voie, mais aujourd'hui elle n'était plus sûre du tout de vouloir faire ça. Elle n'était donc pas d'humeur ce matin, son premier cours c'était assez mal passé, elle ne savait pas pourquoi son professeur de droit la détestait autant. Elle en prenait toujours pour son grade, à tous les cours, il lui semblait qu'elle était seule dans son cours. « Pauvre distributeur, tu sais il n’y est pour rien dans tes humeurs, laisse lui une chance.» Cappie ne se retourna pas, elle n’était vraiment pas d’humeur à se prendre la tête ou a discuter avec quelqu'un ce matin. Le jeune homme connaissait les sautes d'humeur de la demoiselle, alors il n'en faisait pas cas. Erhen ne laissait jamais tombé avec la jeune brune. Il savait qu'elle n'était pas toujours d'humeur mais il aimait l'embêter on va dire. «Lâche moi Erhen, va jouer ailleurs.», le jeune homme sourit et croisa les bras «C’est bête mais j’ai envie de rester ici. J’ai soif aussi.», Cappie sourit et se retourna brusquement vers lui «Y'a pas des jolies premières années à draguer ? Elles seraient probablement ravie que tu leur parle à elle» « Je préfère largement ta charmante et agréable compagnie.»
«Lâche moi c’est pas le moment là.» La jeune brune lui lança un regard qui voulait dire que s’il ne voulait pas perdre à ce petit jeu de provocation, il ferait mieux de partir maintenant. Elle commença a partir mais le jeune homme la rattrapa par le bras. « Qu'est ce qui se passe Cappie? tu sais que tu peux me dire ce qui va pas hein?» Cappie se radoucit « Désolée j'aurais pas dû te parler comme ça. Je... enfin t'as pas à subir mes humeurs.»
« Cappie explique moi. » Erhen la força à le regarder dans les yeux, il voyait bien que quelque chose n'allait pas, il pouvait pas laisser dans cet état. Le jeune homme la força à le suivre dans une salle de classe et lui demanda de s'assoir. «Mauvaise soirée?.», la jeune fille soupira «La pire, est ce que je suis superficielle?», Erhen regarda Cappie étonné par la question « Est ce que c'est une question piège?» «Je ne veux pas l'être. Je veux être quelqu'un de profond. Enfin tu vois. » non Erhen ne voyait pas du tout où elle voulait en venir, mais vraiment pas «Sans vouloir t'offenser Cappie mais ce n'est pas trop ton truc. Euh je voulais pas dire ça...je....» « T'inquiète je t'en veux pas, je sais bien que les Tri Pi Iota n'ont pas une bonne réputation, mais j'aimerais que pour une fois on me prenne au sérieux. Tu vois? Je n'aie pas envie d'être la fille idiote de la sororité qui ne connait rien en droit quand son prof l'interroge.», le jeune homme se mit à rire doucement «En quoi c'est marrant ce que je viens de dire? .» «Désolé c'est nerveux, aller je te paye un café pour te remonter le moral..» Erhen se leva et tendit la main à cappie. La jeune fille hésita à la prendre, après tout Erhen était sortit avec une des filles de la sororité des Tri Pi, et il y avait une règle dans les sororités "ne jamais sortir avec le petit ami, ou ex-petit ami d'une de nos sœurs" déjà que cette dernière n'appréciait pas vraiment Cappie, si elle les surprenait ensemble ne serait-ce qu'entrain de boire un café, ça serait la fin du monde. Et Cappie allait vivre un véritable enfer dans la maison. Mais comme on dit on ne choisit pas les personnes dont on va tomber amoureux, ou du moins sur les personnes sur qui on va craquer.

Le lendemain la confrérie des Kappa organisait une soirée, bien sûr les Tri Pi étaient invitées. Cappie n'avait pas vraiment la tête à la faire la fête, elle prétexta un devoir de dernière minute. Bon d'accord ce n'était pas totalement faux, elle avait ce fichu devoir en droit qu'elle devait rendre dans deux jours et elle n'avais pas commencé. Bien que ses "soeurs" insistèrent pour la faire venir à la soirée du siècle selon elle, Cappie déclina l'offre encore une fois. Une fois seule dans la maison, elle s'installa au salon et ouvrit son ordinateur pour enfin commencer à travailler et éviter de penser à lui. La jeune fille était concentré dans sa rédaction lorsqu'elle entendit un bruit derrière elle, elle sursauta en voyant une ombre. « hey !», elle fut soulagé en voyant la personne, « Qu'est ce que tu fais ici? tu n'es pas à ta soirée?» «Euh non je me suis échappé, et ta fenêtre était ouverte j'ai pensé que tu devais le savoir.», al jeune fille se dirigea vers la fenêtre pour la fermer «Pas vraiment drôle Sully.», le jeune homme se lança «Ecoute je t'aie mentie plus tôt.» « A propos de? », Cappie se mit face à lui. «Quand je t'aie dit que on étaient qu'amis. On s'est embrassé et ça m'a fait peur. okay.» «Ça t'a fait flipper? Écoute est ce que tu es passés m'insulter ou quoi?» en croisant les bras sur sa poitrine «Parce que ça a été une très longue soirée alors... » «Non c'est que...enfin je ne t'aime pas. Enfin je voulais pas le dire comme ça, je...enfin c'était sympa.», Cappie secoua la tête, là elle était littéralement perdue. Elle n'aurait jamais penser entendre ses mots là venant de Erhen, bien sûr elle savait qu'il ne craquait pas pour elle mais de là à être aussi froid et méchant, jamais. «T'embrasser était sympa je veux dire. Et donc en y réfléchissant j'ai pensé que je pourrais te dire que si j'étais resté avec toi cette fois là, c'est parce que tu étais triste et seule et que je me sentais mal pour toi.» «Et bien merci j'aime être un cas de pitié mais tu peux partir maintenant.», la jeune fille se dirigeait vers la porte pour le faire sortir. «Non car je sais. Je veux dire je sais ce que c'est d'avoir des parents qui ne savent pas être des parents, donc je sais ce que tu ressens.». Cappie le regarda et baissa les yeux. Elle avait de lui botter les fesses et de le faire sortir le plus rapidement possible, et en même temps elle n'avait pas envie de rester seule ce soir. «J'ai besoin d'un verre, tu m'accompagnes?», Erhen lui sourit et la suivit dehors. Ils marchèrent pendant un moment tout en discutant, c'était la première fois que Cappie se confier à quelqu'un comme ça. Parler lui faisait du bien. Ils allèrent dans un bar du campus, Cappie bu plus qu'il n'en fallait. Erhen en bon gentleman la raccompagna à sa chambre, heureusement les Tri Pi n'étaient pas encore de retour de la fête. Il la monta jusqu'à sa chambre et la coucha dans son lit, il lui enleva les chaussures et la couvrit. «Est ce que ça va aller?»
«Non, je pensais juste que la vie serait différente, que je serais différente. Mais je suis toujours la même ça craint.» Erhen eut un petit sourire, «Moi aussi. Aller repose toi Caprice.». Mais elle lui retint la main «Ne me laisse pas seule s'il te plait.»

CHAPTER FOUR ✿ GOOD THINGS HAPPEN IN REALLY MESSED UP WAYS SOMETIMES

Aujourd'hui est le jour où la vie de Cappie débute. Elle est diplômé de la faculté de droit, elle a un petit ami qu'elle aime plus que tout. Quoi rêver de mieux? Mais la seule ombre au tableau est que Cappie ne sait pas du tout ce qu'elle veut faire de sa vie. Être avocate? pas vraiment sa tasse thé même avec son beau diplôme tout neuf obtenu avec beaucoup de sacrifice. Pendant 5 mois la jeune Cappie a fait plusieurs petits boulots :serveuse au starbucks; babysitter; réceptionniste dans l'hôtel de la ville... Un jour en se promenant dans le centre commercial, elle vit une affiche qui disait que la station locale K-100 recherchait des nouveaux animateurs. Et c'est là que Cappie eut la révélation, pourquoi ne pas travailler à la radio, Cappie adore la musique, elle adore parler... cela semblait le job de rêve pour la jeune femme. Elle nota l'adresse sur son portable et partit en direction de la station radio pour faire les essais. On lui demanda alors d'enregistrer quelque chose, ce qu'elle voulait pour que les directeurs de la station puissent faire leur choix. Cappie s'installa derrière un micro, et comme ça à parler sans vraiment réfléchir, elle raconta ce qui lui passait par la tête. « Ne nous voilons pas la face, nous avons changé. Nous avons tous changé. Quelque part entre la fin du lycée et de début de l'université. Nous sommes tous allés dans des directions différentes, nous avons suivit notre voie. Certains ont eut le cœur brisé et certains ont foutu en l'air des amitiés. De nouveaux amours ont vu le jours ou certain ont recommencé une relation laissé en arrière. Et de nouvelles personnes sont entrées dans notre vie. Nous ne trainons plus avec notre cercle habituel d'amis, et pourtant on pensait que notre amitié durerait toujours. Nous ne parlons plus de longues heures à propos de tout et de rien. Nous avons tous changé. Certains pour être meilleur et d'autre pour être pire. Au fond nous avons tous grandit.».
Quelques jours plus tard, Cappie reçut un coup de téléphone de la station de radio. Elle avait le job, elle allait avoir sa propre émission de radio, mais avant cela elle allait co-animé une émission dans l'après midi, manière d'apprendre les ficelles du métier. Mais dans quelques mois elle aurait sa propre émission Wkae up Sac avec son co-animateur. C'est une émission où l'on aborde surtout les problèmes hommes/femmes, les relations amoureuses etc... mais on diffuse aussi de la bonne musique pour motiver tous les auditeurs à aller travailler dans la bonne humeur. Quelques mois après avoir eu ce job d'animatrice, Cappie se dit qu'elle avait du temps pour avoir un autre job et puis ça permettrait de payer les factures et cela n'était pas négligeable. Après une soirée mémorable passé au Empire LLC Event, Cappie eut une révélation, elle aussi voulait organiser des soirées comme celle là. Avec son poste à K-100, elle se dit que c'était une opportunité pour se faire engager, étant une animatrice de radio assez connue dans la ville, le gérant de l'entreprise n'hésita pas une seconde à l'engager. Cappie est totalement dans son élément, elle aime organiser, trouver des idées, des thèmes pour toutes sortes de soirées et toujours en partenariat avec son émission ce qui fait encore plus le buzz. Tout semblait parfait pour Cappie, un petit ami merveilleux, une réputation, un joli appartement... Mais voilà toutes bonnes choses ont une fin comme on dit, et ce bonheur pour Cappie ne pouvait pas durer.

CHAPTER FIVE ✿ THE BOTTOM LINE IS THAT WE NEVER FALL FOR THE PERSON WE'RE SUPPOSED TO DO

Erhen rentra de son travail assez tard ce soir là, d'ailleurs depuis quelques temps le jeune homme rentrait tard, cela agaçait Cappie mais elle disait rien. « Je pense que je suis amoureux de toi » Erhen se tenait face à Cappie. Il la regardait dans les yeux et lui prit les mains « oh » , Cappie était surprise, elle ne s’attendait pas du tout à une déclaration pareille et surtout maintenant, au fond d'elle elle craignait le pire. Elle regarda son petit ami un peu perdue, « Écoute, on vit ensemble depuis quelques mois mais on se connait depuis un bail. Donc je pourrais subvenir à nos moyens» Il se met à genoux, et ouvre une petite boite qui contient une bague. « Oh mon dieu ! Tu me demandes en mariage ? Alors lève toi, tu me fais flipper là »
« Je veux me marier avec toi, un jour. Jusqu’à ce moment, acceptes-tu cette bague de promesse ? », tellement surprise la jeune femme ne fit pas attention aux mots qu’elle employait « Quoi ? Tu as quoi 6 ans ? », même si Erhen semblait déçu de sa réaction, il lui sourit et lui ouvrit son cœur.
« Si tu acceptes, cette bague symbolisera ma promesse d’être toujours moi-même avec toi et pas ce petit con arrogant que les autres connaisse » il se releva « je te promets d’être toujours honnête, de t’écouter si tu as un problème, de te dire si tu as de la nourriture entre les dents ou du mascara qui aurait coulé, de venir chez toi dès que tu auras besoin de moi, même si c’est pour bouger des meubles. Je te promets que tu seras fière de moi quand tu me pointeras du doigt et que tu diras « ce type là, c’est mon copain » je te promets toute ces choses sans essayer d’être un gars d’un de ces films à l’eau de rose que tu critiques » le jeune sourit et cette dernière phrase fit sourire également Cappie, Erhen se remit à genoux en attendant la réponse de sa petite amie. « Je tiens vraiment à toi Capprice. Et je veux qu’on soit ensemble. » la jeune brune referma la boîte que lui tendait Erhen, elle sourit mais c’était un sourire triste. « C’est un non ? », le jeune homme ne la quittait pas du regard « Ce n'est pas un non, enfin si c'est un non. Mais un non, non définitif si tu veux. », Cappie voyait bien que son petit ami était vraiment perdue. La jeune fille avait toujours plus ou moins un problème pour être claire lorsqu'elle exprimait ses sentiments. Elle lui sourit et mit ses bras autour de son cou « Ce que je veux dire, en décrypté. C'est que je ne suis pas sûre de vouloir me fiancée ou me mariée. Je veux juste être avec toi mais je ne veux pas mettre une étiquette dessus tu comprends. Je te demande juste le temps de me laisser du temps pour y penser. », le jeune homme remit la boîte contenant la bague dans sa poche et s'éloigna de Cappie « Okay je vais te laisser le temps de réflechir. Tu as besoin d'espace je vais t'en donner. Je crois que le mieux serait de faire une pause. » « C’est pas ce que je voulais dire Erhen. ». Le jeune homme prit son manteau et sortit de l'appartement. Cappie se laissa tomber sur le canapé, elle ne s'attendait pas du tout à ça, mais vraiment pas. Elle resta toute la nuit sur son canapé, à réfléchir, à se refaire la scène dans la tête sans comprendre la réaction d'Erhen.
Le lendemain matin, vers 5heures du mat'


Once men have tasted caviar, it baffles me how they settle for catfish!

Un matin alors que la jeune femme se préparer pour aller à la radio, elle eut un pressentiment étrange, comme si quelque chose allait se passer. Avant de partir, elle alla voir sa sœur, cette dernière dormait profondément, Cappie lui laissa un mot dans la cuisine en lui disant qu'elle passerait la prendre à 12 h pour aller déjeuner ensemble en ville. underconstruction.....